Grosse tempête de neige sur le massif pyrénéen en cette fin de janvier.
La vallée de Melles n’est pas à l’abri. 6O cm, c’est la hauteur de neige autour de la maison. De la neige et du vent aussi qui provoque des accumulations. Pas un temps à mettre un ours dehors.
La neige est douce, apaisante. Je ne me lasse pas de regarder par la fenêtre ces gros flocons qui s’accumulent pour former ce tapis ouaté qui, silencieusement, ensevelit le paysage.

Il neige sans discontinuer. Rien à faire. Enfin, un peu quand même : alimenter le poêle à bois, déblayer la neige à la pelle pour pouvoir accéder à la route, dégager la voiture. Et le reste du temps ? lire, rêvasser, écouter de la musique,….et regarder ces flocons qui tombent. C’est marrant, ils sont organisés les flocons de neige. Vous avez remarqué comme le manteau neigeux est bien lisse, propre ? Chaque flocon doit trouver sa place, se ranger entre ses copains d’un même nuage.
Parfois une pause, une accalmie. Le temps alors de sortir pour quelques photos.
Je guette aussi le chasse-neige. Je descends pour aller à la rencontre de Michaël et Sylvain, les deux employés de la commune chargés de dégager les routes de la vallée de Melles. Ils n’ont pas le temps de rêvasser eux.


Le résultat est là. Les routes sont praticables.
Tiens, une nouveauté à Melles : la mairie a installé des glaces à la vanille le long de la route de Labach au profit des groupes de randonneurs qui empruntes le GR10. Sans quitter les gants et le sac à dos, il suffit de se tenir au piquet et de donner de grands coups de langue dans la glace. A suivre…

Un petit tour au village. Un peu…en hibernation.
De temps en temps, le « boum » d’une avalanche se fait entendre dans la vallée. Il ne doit par faire bon se balader en montagne. Je pense aux biches, cerfs, isards et autres mammifères de nos montagne qui sont en état de survie.
L’ours lui doit être à l’abri dans sa tanière. Me revient en mémoire cet aphorisme de Sylvain Tesson « j’ai longtemps cru que les avalanches étaient provoquées par les ours qui se retournaient dans leur tanière. »
Retour à la maison. Mon cerveau se met au ralenti. Comme la vie de la montagne.
Merci de ce bel album photos de notre village sous la neige tout à fait évidente à cette période..pas toujours facile au quotidien mais le paysage est tellement beau pour celui qui sait regarder et apprécier !!!
Vivre à la montagne, c’est aussi savoir s’adapter aux conditions du moment ….
A bientôt
Annie Ayral
Un souffle de sérénité que j’arrive à percevoir depuis la ville… on pourrait presque sentir la neige sous nos pieds ! Merci pour cette balade.
A bientôt = )