Les Pyrénées sont blanches. Pas une grosse couche, mais vu de la plaine, elle sont blanches. Le contact est pris avec Bernard qui m’accompagne pour cette virée dans le luchonnais.
L’objectif est de faire la classique boucle Hospice de France, Port de Vénasque et retour par le Port de la Picade.
Nous remontons le vallon du Port de Vénasque. La neige est présente en continue vers 2200 m, juste avant de déboucher sur le refuge de Vénasque.

Nous poursuivons vers le port de Vénasque. Bien qu’à l’ombre, il ne fait pas froid. La neige n’a pas regelée, sa cohésion est suffisante pour permettre une bonne empreinte des chaussures et facilite ainsi la progression.
En contrebas, les boums du Port.

Sous le Port de Vénasque, la neige s’est accumulée et on enfonce un peu plus. Sans pour autant gêner à la progression. Enfin, nous débouchons au soleil.

Ce sera l’occasion de faire quelques photos et la pause déjeuner.

Comme je suis rarement sur les photos, je refais l’arrivée au Port de Vénasque en confiant l’appareil à Bernard…
Le déjeuner est assez frugal pour Bernard compte-tenu qu’il a oublié son ravitaillement dans le frigo à Luchon. Il lui semblait bien que son sac était léger en montant…. Heureusement, il avait acheté une baguette en partant. Mais il est un peu comme les mules Bernard, du pain sec (celui là est frais) et ça roule. Donc, nous poursuivons et remontons vers le port de la Picade.

La vue sur le massif Aneto-Maladetta est toujours aussi belle depuis ce versant.
Passage au Port de la Picade, puis l’Escalette.

Une nouvelle photo de ma pomme au Pas de la Monjoye.
Vue sur la vallée espagnole d’Artga de Lin.

Descente sur Campsaure et l’Hospice de France.
L’hospice de France au soleil, encadrée par l’ombre du Pic de la Pique et du Pic Penjat.
Sur notre gauche, l’aiguille Morin, le bec du corbeau et petit corbeau.
Enfin nous arrivons sur l’Hospice de France avec un soleil rasant sur le bois de la Pique.
Belle virée. La météo prévoit un effet de foehn pour ce week-end. La neige va prendre un coup de chalumeau…Il va falloir attendre avant de chausser les skis.